Ze Rédac Food : Oui le « manger » c’est important !

Par Colette et Willy

Table de restaurant

Une rubrique « culinaire » ? Cela peut, à première vue, surprendre sur un site qui cause surtout, reconnaissons-le, de politique, de société et d’actualité ! C’est pourtant bien parce que ce site est « inclassable » qu’il décide de s’aventurer sur le chemin des gourmets. Ni trop sérieux, ni délibérément sur le mode de la dérision, ce blog est un carrefour pour vous faire part de « ce qui compte » aujourd’hui.

Et oui, le « manger » comme dirait Jean-Luc Mélenchon, c’est important ! Et on aime ça ! Ce qui compte, ce n’est pas seulement pour nous l’idée de « sortir » au restaurant – même s’il faut bien reconnaître qu’on aime manger pour manger – mais c’est aussi les révélations que peuvent comporter une « bonne bouffe ».

Dis moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es !

Depuis l’Antiquité, vie sociale, vie politique et alimentation sont liées ! Le Banquet est par essence politique. Oui, politique. Mange-t-on comme on pense ? En tout cas, de la mise en scène à l’ambiance, des convives jusqu’à l’appétit en passant par le comptoir et l’addition, tout dans le repas en dit long ! Rite sacré de la Cène ou sacré rite, tout le monde s’incarne dans ce moment qui nous réunit tous.

Et puis de toute façon, tout mène à… manger ! Comme le disait Montaigne, « le jambon fait boire, or le boire désaltère, donc le jambon désaltère ». CQFD.

Nous allons donc essayer de vous aider – non sans une bonne dose de second degré – à bien manger, au bon endroit, au meilleur moment et bien accompagné !

Cette rubrique vous aidera enfin – c’est certain – à briller l’air de rien avec des gens avec qui vous n’aurez rien d’autre à dire que parler météo ou restaurants !

Oui, nous sentons déjà poindre une réclamation : les endroits que nous vous conseillerons seront souvent situés dans les quartiers dits « bobo » ou « branchés » de la capitale, mais enfin, appelons un chat un chat et un matou un matou ! On a bien pensé à vous parler du restau chinois de la goutte d’or ou de la Brasserie du Trocadéro, mais l’honnêteté entre nous est la base de la confiance : promis, si on y va, on vous en parlera !

Nous ne sommes finalement, et nous l’assumons bien volontiers, que la caricature de nous-mêmes : Colette est et restera charentaise, amatrice de beurre doux, de chabichou, de cagouilles et de fromage ! Mais elle est contrainte de se rendre à l’évidence : elle est aujourd’hui une Parisienne convertie. Willy, lui, est un Parisien pur et dur, qui se sent mal et s’accroche à son blackberry dès qu’il passe le périphérique. Mais il se soigne. C’est promis.

Bon appétit !

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